Les Journées Informatique de l'IN2P3-IRFU réunissent tous les deux ans les informaticiens de l'IN2P3 et de l'IRFU pendant quatre jours.
Cette année les journées informatiques sont organisées par le Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand au VVF Villages Le Grand Lioran.
Ces journées se veulent un lieu de rencontre de la communauté des informaticiens de l'IN2P3 et de l’IRFU. Elles abordent tous les aspects de la production de programmes, de la mise en œuvre et de l’utilisation de l’informatique au sein de la communauté de la recherche en physique des particules et astroparticules et en physique nucléaire.
Elles sont aussi l'occasion de rencontre avec les autres communautés d'informaticiens de l'enseignement supérieur et de la recherche, notamment par l'intermédiaire des réseaux de métier.
Nous retrouverons lors de cette édition des Journées Informatique, les formats de présentation habituels, à savoir des présentations longues (20 minutes), des présentations éclairs (5 minutes), des posters interactifs (ou pas) ainsi qu’un poster par laboratoire pour décrire les activitées du service informatique.
Comme en 2014 des ateliers techniques seront proposés.
Pour renforcer encore le caractère participatif des JI l'édition 2016 proposera également des sessions de discussion par petits groupes de six personnes maximum sur des sujets divers
Les Journées Informatique sont organisées par le RI3, le Réseau des Informaticiens de l'IN2P3 et de l'IRFU.
Les précédentes éditions des JI sont disponibles ici
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Le standard OPC UA a été présenté par Th. Le Flour en 2014, en tant que protocole standard dans le monde du SCADA. Nous nous proposons d'élucider les aspects pratiques de son utilisation. Pour utiliser le protocole, un développeur fait bien d'utiliser une implémentation du protocole en forme de librairie, qui a été validée par son fournisseur. D'une part, c'est un gage de qualité, d'autre part on se passe de la charge d'une implémentation maison d'un protocole aussi complexe et complet OPC UA. Or, sa réutilisation a un prix (de licence) souvent.
Ces dernières années ont vu apparaître d'une part des "wrappers" pour livrer une interface plus conviviale au développeur d'applications, basés sur des librairies commerciales, d'autre part des implémentations dont le code source est librement disponible, par exemple sur github. Le langage python joue un rôle important dans ces interfaces qui sont souvent testées par des prototypes rapides. Nous pouvons donner un retour de nos expériences au sein de l'expérience CTA, ainsi qu'un rapport des migrations OPC (OLE) -> OPC UA dans certaines manips du LHC. (Elles ont toutes obligations de migrer à terme ; certaines ont déjà fini le travail.) Eventuellement, il serait intéressant d'inviter un expert du CERN sur le sujet.
Le but de la présentation est également un échange entre personnes qui ont fait l'expérience OPC UA et celles qui seraient intéressées ou pourraient proposer des alternatives ou comparaisons avec d'autres environnements et protocoles. La nouvelle « mode piscine » nous semble idéale pour cela. Nous proposerons au moins un ou deux cours de piscine pour mettre la main à la pâte avec ceux qui veulent.
Le projet NectarCAM, caméra pour l'expérience CTA (Chrenkov Telescope Array) nécessite un système d'acquisition de données conséquent permettant de sortir jusqu'à 20 Gbps de données en flux continu après dérandomisation, en utilisant le plus possible des technologies commerciales et bon marché. Les caméras avec leurs système DAQ sont censées équiper jusqu'à 15 télescopes d'un même type (sur une cinquantaine par site). Les choix techniques dans l'électronique frontale (EF) imposent de collecter les données émises simultanément sur 300 prises RJ45 en protocole UDP, situation inhabituelle pour un réseau commuté dont les composants sont généralement conçus pour résister aux fort débits, mais moyennés dans le temps. Une équipe au CPPM a développé un système qui a été validé à l'aide d'un stimulateur pour le système DAQ, composé de 64 cartes CPU commerciales, chacune équipée de cinq ports RJ45 à 1Gbps et un processeur faible consommation. Ces résultats ont fait l'objet d'une présentation aux JI14 et lors de la Journée Instrumentation en 2015 à Jussieu.
Depuis début 2016, l'Event-Builder de NectarCAM est opérationnel sur un banc de test avec un nombre très réduit de cartes d'électronique frontale, allant tout de même jusqu'au stockage des données dans les catalogues DIRAC, en passant par une écriture locale sur disque, comme ce sera le cas dans l'expérience, une fois montée sur un site au Chili ou sur La Palma aux Canaries. Ainsi, nous avons eu le plaisir de présenter les premiers un système DAQ complet et n'utilisant quasiment aucun outils auxiliare spécifique de la NectarCAM, mais plutôt des outils communs de et fourni par d'autres groupes du consortium CTA.
Les analyses des données et la montée en charge sont en cours. En fonction des résultats, nous allons préciser les points critiques ou faciles que nous avons rencontré avec cette panoplie d'éléments interfacées.