Organisateurs : Sarah Antier (APC), Catherine Boisson (LUTH), Johann Cohen-Tanugi (LUPM), Alexis Coleiro (APC), Frédéric Daigne (IAP), Nicolas Leroy (LAL), Frédéric Piron (LUPM) avec le soutien du PNHE.
Le troisième atelier PNHE « Transient Sky for 2020+ » (TS2020) se déroulera mercredi 25 et jeudi 26 septembre 2019, à Paris, sur le campus de l’université Paris-Diderot, amphithéâtre Pierre Gilles de Gennes, bâtiment Condorcet, 10 rue Alice Domon et Léonie Duquet, Paris 13e. Nous attirons l’attention des collègues intéressés sur le fait que se tiendra à Paris la même semaine la journée THESEUS-France (lundi 23 septembre) et l’atelier "Transitoires radio avec SKA et précurseurs " (mardi 24 septembre).
La prochaine décennie verra le démarrage de nouveaux instruments au sol et dans l’espace qui permettront une étude multi-longueurs d’onde et multi-messagers inégalée du ciel variable et transitoire. Parmi les projets avec une implication française, on peut citer CTA, SVOM, LSST, SKA, LIGO/Virgo, KM3NET, … Cette astronomie du ciel variable et transitoire concerne de très nombreux thèmes scientifiques à l’interface entre les communautés PNHE, PNCG et PNPS. Le potentiel scientifique est exceptionnel, comme illustré par la formidable campagne d’observation qui a suivi la première détection d’ondes gravitationnelles issues d’une coalescence de deux étoiles à neutrons (GW170817). Mais les défis de cette nouvelle astronomie sont également nombreux, liés en particulier à la nécessité de réagir très rapidement et efficacement à des alertes imprévisibles. Même si l’étude d’un type de source en particulier doit s’adapter à celle-ci, la problématique de l’observation sur alerte est commune à toute l’astronomie du ciel transitoire.
Une série d’ateliers nationaux inter-disciplinaires autour de l’étude du ciel transitoire et variable a démarré en 2017, dans le but de rassembler les chercheurs et chercheuses concernés, faire le lien entre les différentes grandes collaborations impliquées, présenter les questions scientifiques en jeu, échanger sur les moyens de suivi, d’analyse, d’interprétation, etc. Les deux premiers ateliers ont réuni une cinquantaine de personnes pendant trois jours aux printemps 2017 (Orsay) et 2018 (Montpellier) et ont été fructueux. Ils ont permis de dresser le panorama des questions scientifiques abordées et des moyens instrumentaux disponibles, et de discuter plus précisément la problématique des alertes, en identifiant les outils nécessaires ou à développer.
Le troisième atelier auquel nous vous invitons les 25 et 26 septembre pourra être l’occasion de mettre à jour le panorama des activités françaises dans le domaine : toutes les contributions sont les bienvenues, aussi bien sur les questionnements astrophysiques que sur les nombreux aspects techniques. Les discussions et conclusions de l’atelier pourront le cas échéant alimenter le séminaire de prospective de l’INSU (14-18 octobre).
L’atelier sera également l’occasion de faire le point sur les besoins de développement d’outils communs pour le suivi des alertes et la réflexion en cours sur la notion de services dans ce nouveau contexte, dans le but de proposer dans l’avenir de nouvelles tâches à labelliser par l’INSU.
L’atelier est ouvert à tous et sans frais d’inscription. Les déjeuners des deux journées seront pris en charge. Une aide financière pour le transport et/ou l’hébergement est possible, en priorité pour favoriser la participation des jeunes chercheurs et chercheuses : en faire la demande via le formulaire d’inscription.