Emmy Noether

Emmy Noether

 


Photo d'Emmy Noether (à gauche), avec P. Dubreil et M. L. Dubreil prise à Göttingen au printemps 1931.


 
Nous avons souhaité regrouper dans cette page quelques liens et articles rendant compte de la vie et des travaux d'Emmy Noether.

Une présentation lui sera consacrée le premier jour des Rencontres.
 


 
Qui est Emmy Noether?

Naissance Amalie Emmy Noether
23 Mars 1882
Erlangen, Bavière, Allemagne
Décès 14 Avril 1935 (53 ans)
Bryn Mawr, Pennsylvanie, USA
Nationalité Allemande

Sa vie, son oeuvre (extrait de la revue de vulgarisation "Elémentaire"):


Emmy Noether (1882, Erlangen, Allemagne - 1935, Pennsylvanie, États-Unis) est la fille du mathématicien Max Noether. Elle suit des études de langues, puis de mathématiques à Erlangen et à Göttingen, en tant qu’auditrice libre (les femmes ne pouvaient s’inscrire comme étudiantes à l’Université). Cela ne l’empêche pas de soutenir une thèse en mathématiques en 1908, avec les félicitations du jury. Grâce à l’appui du mathématicien David Hilbert, Emmy Noether enseigne à Göttingen de façon officieuse, car seuls les hommes peuvent alors enseigner comme professeurs d’Université en Prusse. En 1919, une dérogation lui est accordée pour l’enseignement et elle est nommée professeur sans chaire en avril 1922. Les nazis lui retirent son enseignement en 1933, et elle se réfugie aux États-Unis, où elle donne des cours à l’université de Princeton. Elle décèdera deux ans plus tard des suites d’une opération. En 1918, elle démontre un théorème capital, qui porte son nom, selon lequel à toute symétrie des lois de la physique est associée une loi de conservation. Autrement dit, à chaque transformation mathématique qui laisse les équations invariantes correspond une quantité conservée (constante) au cours du temps. Si le théorème de Noether est son résultat le plus connu, elle a aussi participé à l’édification de l’algèbre moderne, notamment en ce qui concerne les notions mathématiques d’anneaux et d’idéaux.

 
 
 


Au cours du XXe siècle, les physiciens comprennent, notamment grâce au théorème de Noether, que la plupart de ces lois de conservation sont des conséquences de certaines symétries des lois de la physique, c’est-à-dire du fait que ces lois restent invariantes (inchangées) sous l’effet de transformations spécifiques. Ainsi, la conservation de la quantité de mouvement est due à l’invariance des équations de la physique par translation des coordonnées d’espace : la physique est la même à Paris et à Stanford. De même, le fait qu’elle fût, soit et sera la même hier, aujourd’hui et demain, c’est-à-dire que les lois physiques soient invariantes par translation dans le temps, a pour conséquence la conservation de l’énergie.



Articles sur Emmy Noether :

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