L’évolution du climat de la Terre est en les mains de l’humanité. Depuis le début la révolution industrielle, les activités humaines injectent massivement des gaz à effet de serre et des aérosols dans l’atmosphère et modifient les surfaces continentales. Ces différents facteurs modifient le climat en perturbant l’équilibre énergétique et les différentes interactions entre les cycles de l’énergie, de l’eau et du carbone. Les modèles de climat sont devenus des outils incontournables pour comprendre ces multiples interactions aux échelles globales ou régionales. Les résultats d’exercices coordonnés de simulations sous-tendent de nombreux aspects présentés dans dernier rapport du groupe 1 du GIEC qui est paru cet été. Ce rapport fait état du fonctionnement du système climatique, des perturbations induites par l’activité humaine et de possibles trajectoires futures selon une gamme de scénarios socio-économiques. Au cours du séminaire, je présenterai quelques éléments du rapport et la façon dont les modèles de climat sont utilisés pour déterminer si les changements observés sont attribuables à des causes naturelles ou d’origine anthropiques. Les questions concernent tout autant la variabilité ou les extrêmes climatiques que l’évolution moyenne du climat. Les résultats permettent aussi d’informer sur les trajectoires climatiques permettant de rester dans l’épure des 1.5°C ou 2°C de l’accord de Paris.
