Orateur
Description
Une nouvelle génération d’horloges atomiques, basées sur les transitions optiques de diverses espèces (strontium, mercure …), permet de réaliser des références de fréquence avec une incertitude relative de quelques 10-18, surpassant ainsi déjà l’incertitude de la définition actuelle (césium) d’un facteur 100. L'extraordinaire résolution statistique de ces horloges optiques ouvre pour différentes disciplines des perspectives inédites : recherche d’une variation des constantes fondamentales, tests d’invariance de Lorentz, recherche de matière noire, géodésie chronométrique … Pour comparer ces dispositifs, voire synchroniser leurs cycles d’opération, les peignes de fréquence sont un outil essentiel : ils mesurent les rapports de fréquences entre horloges et sont à l’interface avec les moyens de comparaison, comme le lien optique fibré Européen qui distribue une référence unique à 1542 nm sur le continent.
Nous présenterons la capacité de mesure à base de peignes de fréquence et de liens optiques compensés mise en place à l’Observatoire de Paris, ainsi que les résultats des comparaisons locales et internationales. Nous verrons notamment quels sont les contraintes obtenues sur une possible dérive des constantes fondamentales ou sur la matière noire. Enfin, nous discuterons des perspectives futures, comme la redéfinition de la seconde et la mission spatiale PHARAO-ACES.
Choix de session parallèle | 1.4 Mesures de précision avec des peignes de fréquence optiques |
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