L’énergie nucléaire permet de lutter contre le changement climatique grâce à ses faibles émissions de carbone, mais les déchets nucléaires continuent de susciter des inquiétudes. Parmi les déchets, on distingue les déchets à faible activité comme l’acier inoxydable 316 et les alliages de nickel. Cette étude a pour objectif l’optimisation de la méthode de décontamination par oxydoréduction chimique (CORD). Des échantillons métalliques sont testés avec différentes concentrations des produits chimiques de la méthode de CORD pour évaluer la dissolution des oxydes et optimiser le processus. L’efficacité, les paramètres du processus et l’impact sur l’environnement sont systématiquement évalués, en donnant
la priorité à la réduction du volume et du temps de cycle pour des pratiques nucléaires rentables et respectueuses de l’environnement. L’efficacité de la méthode est évidente dans le cas de l’acier inoxydable 304 et à l’alliage radioactif Ni 600, même à des volumes réduits. Il est essentiel de mettre l’accent sur des cycles plus courts et une fréquence plus élevée, en particulier pour les alliages de nickel. Cette thèse ouvre la voie à une optimisation systématique pour des pratiques nucléaires plus sûres et plus écologiques, en améliorant l’efficacité et les bénéfices potentiels.
Mots-clésclés: décontamination, déchets radioactifs métalliques, couche d’oxyde, CORD, optimisation, générateur de vapeur
Le jury est composé de :
Rapporteurs :
M. Anthony BANFORD - Professeur - Université de Manchester
Mme Delphine NEFF - Direct rice de recherche - CEA
M. Abdesselam ABDELOUAS - Professeur - IMT Atlantique
Mme Tomo SUZUKI MURESAN - Maîtresse de conférences - SUBATECH - IMT Atlantique
M. Sylvain FAURE - Ingénieur Chercheur - CEA
M. Aurélien DEBELLE - Ingénieur - ANDRA