Description
La radiothérapie conventionnelle concerne au moins un tiers des traitements en cancérologie, elle est principalement basée sur des accélérateurs d’électrons compacts intégrés au sein de dispositifs industriels. La thérapie par particules lourdes chargées, en premier lieu la protonthérapie, est une branche minoritaire basée sur des installations conséquentes (accélérateurs, bras isocentriques, …). Cette discipline, en émergence depuis une dizaine d’années, essaie de composer entre deux tendances opposées : d’une part l’attrait des performances balistiques très avantageuses des protons ou ions carbones et l’engouement des scientifiques et des industriels impliqués dans cette branche innovante, d’autre part le coût des dispositifs, les difficultés pour faire converger la maturité technologique et la spécificité des réseaux de soins.
A partir du cas particulier du Centre de Protonthérapie de l’Institut Curie situé à Orsay (91), nous essaierons de faire un état des lieux et d’énumérer les perspectives de cette discipline.