Séminaires
Modèle effectif de Matière Noire Fermionique, et Détection Indirecte en Astronomie Gamma avec CELESTE
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Europe/Paris
Amphithéâtre
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Description
Dans le cadre de l'extension supersymétrique minimale du Modèle Standard
de la physique des particules (MSSM), la Matière Noire non-baryonique,
mise en évidence aux diverses échelles de l'Univers par des effets
gravitationnels, trouve une origine sous la forme de particules stables,
neutres, massives et interagissant faiblement (les neutralinos). Ces
particules pouvant s'annihiler au sein des halos de galaxies, il a depuis
longtemps été envisagé d'en détecter les produits résultants (gamma et
neutrinos,par exemple). En particulier, l'astronomie gamma s'avère être
une technique de détection appropriée, non seulement car la propagation
des photons gamma n'est que peu affectée par un environnement
interstellaire, mais aussi parce que les expériences de dernière
génération commencent à atteindre des sensibilités d'intérêt. Or, les flux
prédits par la plupart des modèles phénoménologiques sont extrêmement
faibles. Cela provient-il des corrélations intrinsèques existant dans ces
modèles, et synthétisées dans l'expression des masses et des couplages ?
Je présenterai une étude réalisée à partir d'un lagrangien effectif
généralisant le couplage d'un fermion neutre et massif quelconque (matière
noire) à la matière ordinaire. Après avoir établi les correspondances
possibles avec le MSSM, je montrerai quelles prédictions peuvent être
extraites de cette matière noire effective, à la fois en terme d'abondance
fossile et en terme de flux de rayonnement gamma. Enfin, ces résultats
seront confrontés aux limites récemment obtenues par la collaboration
CELESTE sur la galaxie d'Andromède (M31).