Le docteure Laure Tabouy est neuroscientifique et éthicienne. Guidée par la passion pour la recherche médicale et scientifique en constante évolution, elle a construit et personnalisé son parcours au fur et à mesure des rencontres, ce qui lui a permis d’expérimenter différents milieux de travail, publics et privés, de partir à l’étranger et de travailler avec des personnes venant de tous horizons.
Depuis 2018, elle mène des recherches sur la stratégie et la gouvernance des enjeux éthiques, juridiques et sociétaux du numérique, des neurotechnologies, des sciences et des neurosciences.
C'est en capitalisant sur son profil de double PhD / Digital Ethics Officer de l'EDHEC Business School, qu’elle propose aujourd’hui en tant qu’enseignante, conférencière, consultante et chercheuse associée des formations, des ateliers, des interventions et des accompagnements sur la stratégie et la gouvernance de l’éthique du numérique des projets et des entreprises.
Titulaire d’un 1er doctorat en neurosciences, génétique et biologie structurale de l’université de Paris-Cité obtenu en 2012, son parcours en neurosciences s’est d’abord focalisé sur des thématiques autour des régulations génétiques et épigénétiques lors du neurodéveloppement. Ces thématiques se sont élargies au rôle du microbiote intestinal et de l’axe intestin-cerveau dans l’autisme lors de son post-doctorat à l’Université de Bar-Ilan et à son retour à Paris en 2018, jusqu’en février 2021.
En parallèle, très interpellée par les révisions de la loi bioéthique, et travaillée par ces questions depuis le lycée, elle s’engage entre 2018 et 2021 dans un groupe de travail interdisciplinaire sur les réflexions des enjeux éthiques et juridiques des interfaces cerveau-machine, en parallèle de son travail sur le microbiote. L’ampleur des questions est proportionnelle au nombre des possibles et impose un questionnement éthique constant d’autant plus que les interactions avec l’économie sont réelles.
Elle décide alors de valider un master d’éthique des sciences de l’Université Paris-Saclay en 2021 en proposant un mémoire sur les enjeux de responsabilités que soulèvent les neurotechnologies à la lumière de l’éthique et de la philosophie.
Et c’est avec l’objectif de continuer sur sa lancer en proposant une « Neuroethics by design », qu’elle continue depuis 2021 son travail sur l’éthique des neurosciences et des neurotechnologies sous la forme d’un 2ème doctorat en éthique / neuroéthique, dans l'équipe éthique et épistémologie de l’institut du CESP-INSERM U1018 de l’Université de Paris-Saclay, enrichi d’une formation certifiante de l’EDHEC Business School de Digital Ethics Officer.