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Depuis plusieurs décennies, une accélération du processus d'eutrophisation (apport excessif en éléments nutritifs) est observée sur le lac d'Aydat, induisant d'importantes proliférations de cyanobactéries. Ces micro-organismes étant potentiellement toxiques, des interdictions de baignade ont souvent lieu. En 2012, une zone humide a été créée afin de limiter les apports en phosphore et d'augmenter la valeur écologique et paysagère du site
A travers l'utilisation d'un réseau de capteurs communicants dont les données sont rapatriées en temps réel sur les serveurs de l'Université Clermont Auvergne (Cloud Environnemental), le système d’observation du site d'Aydat a pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement écologique du lac et de son bassin versant afin de proposer une aide de gestion et de préservation de la qualité de ses eaux.
L'ambition est de proposer des modèles de plus en plus fiables de l'évolution du système aquatique en réponse au changement global pour mieux anticiper les contraintes à venir et imaginer les réponses à apporter pour préserver cette ressource naturelle majeure qu'est le lac d'Aydat pour le grand bassin Clermontois et l'Auvergne en générale.
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