Un plastique hors du commun : les tuiles en scintillateur du calorimètre émettent de la lumière lorsqu’une particule s’y faufile.
X


Un technicien d’ATLAS travaille sur les fibres optiques du calorimètre, qui récupère et transmet la lumière émise par les tuiles de scintillateur.
X


Mars 2004: Acheminement d’une des parties centrales du calorimètre vers sa destination finale. Ce morceau fut le premier sous-détecteur à rejoindre son nid souterrain.
X


Le Hcal fut inséré entre les bobines de son nouveau voisin, l’aimant toroïdal. Pendant cette opération de 12 heures, le calorimètre glissa doucement sur des coussins d’air.
X


Des méthodes spéciales de manufacture du plastique ont du être mises en place pour les productions de masse des éléments du calorimètre.
X

A quoi ça sert ?

Le calorimètre hadronique (Hcal) mesure l’énergie des particules telles que les protons et neutrons durant leur course à travers le détecteur.

Comment ça marche ?

Le Hcal est un sandwich de fer absorbeur et de tuiles de plastique “scintillateur”.

Quand les particules heurtent le fer, elles produisent une gerbe de nouvelles particules, qui continuent leur course dans les tuiles de scintillateur.

Ce plastique est étonnant : il scintille quand une particule le traverse. Des fibres optiques capturent la lumière, ensuite convertie en signal électrique : son intensité est proportionnelle à l’énergie de la particule qui l’a déclenchée.

La physique des particules vue sous un autre angle

Le scintillateur est un peu comme une dynamo de vélo. Plus le cycliste pédale vite, plus sa lampe brille. Or la lumière dégagée par le plastique scintillateur est proportionnelle à l'énergie de la particule qui le traverse.

En observant un cycliste de loin, on peut estimer sa vitesse selon l'intensité de sa lampe. Et les physiciens évaluent l'énergie des particules en mesurant la lumière émise par le scintillateur.

X