Le plus petit des détecteurs d'ATLAS est un bijou de technologie. Chacun de ses 80 millions de pixels, plus petit qu'un grain de sable, possède son propre circuit de lecture.
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La deuxième couche est SCT (Trajectographe au silicium). A l’intérieur, le silicium couvre une surface totale de 60m2, regroupant plus de 6 millions de canaux de lecture. Chacun d’eux a a peu près l‘épaisseur d’un cheveu...
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La troisième couche du détecteur interne est le TRT (Trajectographe à Rayonnement de Transition). Il est composé de 500 000 pailles remplies de gaz et traversées par un fil de tungstène recouvert d’or.
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Après assemblage, le cœur du géant ATLAS est un ensemble complexe de trois détecteurs cylindriques imbriqués comme des poupées russes.
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Août 2006 : le détecteur interne au grand complet est glissé à l'intérieur de l'aimant solénoïde, lui-même entouré des calorimètres. L'aimant solénoïde permet de courber la trajectoire des particules chargées.
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A quoi ça sert?

Juste autour du point de collision, les trois composants hyper sensibles du détecteur interne traquent les particules chargées avec une précision époustouflante.

Comment ça marche ?

Des millions de capteurs composent le détecteur interne. Quand une particule chargée fait irruption, les capteurs réagissent à son passage en libérant des particules chargées, créant ainsi des signaux électriques.

Comme on sait précisément d’où viennent ces signaux, on peut reconstruire point par point la trace de la particule.

Les traces des particules chargées sont courbées par le puissant champ magnétique des aimants. La courbure des trajectoires donne des indices sur les particules.

La physique des particules vue sous un autre angle

Imaginez un pickpocket qui se faufile à travers la foule. Sur son chemin, il détrousse les passants en les frôlant. Les physiciens étudiant les traces des particules opèrent un peu comme les policiers remontant la trace du pickpocket.

La police interroge les passants pour savoir qui en a été la victime, tandis que les physiciens utilisent les signaux des capteurs. En confrontant ces témoignages, ils peuvent suivre la trace du voleur ou de la particule !

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