Ces 30 dernières années, il a été démontré que les effets relativistes étaient très importants en chimie : sans la relativité l'or aurait la même couleur que l'argent, le mercure ne serait pas liquide à la température ambiante et votre voiture ne démarrerait pas (batterie au plomb). La relativité constitue-t-elle la dernière contribution de la physique à la chimie quantique, ou faut-il aussi tenir compte des effets plus fins de l'électrodynamique quantique (QED) ? Dans ce séminaire, qui se veut didactique, j'explore d'abord les conséquences de la relativité en chimie, pour ensuite demander si le vide, foisonnant de paires électron-positron virtuelles, selon la théorie des champs quantiques, peuvent jouer un rôle dans la chimie.