Salle Beauty: 9h30-10h45
Présents: Julien Bolmont, Marco Bomben, Mathieu Guigue (scribe)
Thèmes à aborder dans ce groupe de travail
Liens avec UPD
Le LPNHE est en ce moment sous la tutelle de UPD, SU et CNRS. Antoine Petit souhaite réduire le nombre de tutelles à deux ce qui au vu des effectifs transformerait la tutelle de l'UPD en partenariat. Même si le nombre d'EC et de PR est réduit (5+1 en ce moment, 4 ou 2+1 dans un futur proche), le LPNHE contribue grandement à la réputation de l'UPD grâce aux grosses collaborations dont les EC/PR font partis (Atlas...). Apparemment il n'y a aucun risque pour les EC d'UPD. Cependant, un tel changement pourrait réduire l'impact du labo dans les priorités de postes (notamment pour les promotions PR). Les questions de la différence "légale" entre partenaire et tutelle ainsi que de la limite minimale d'EC/PR pour passer de tutelle à partenaire ont été posées: il est nécessaire de rechercher des documents sur ces sujets.
Il est nécessaire d'évaluer les bénéfices si un partenariat venait à être conclu et de décider si ce partenariat nous sera quand même utile.
De plus, c'est un problème dont il faut que nous convainquions la nouvelle direction de son importance et pour lequel il faut que nous développions une stratégie.
Ecole Doctorale Step'up
Cette année, le laboratoire a reçu 3 bourses Step'up (dont deux 1/2 bourses d'UPD), puis 1 du CNRS, 1 d'une ERC et une autre. Pour l'an prochain, nous n'attendons pas de nouvelles bourses provenant du Labex ILP même si celui-ci est renouvelé.
En 2017, deux 1/2 bourses ont été financées sur les ressources propres du laboratoire, le même nombre pourrait être alloué en 2019. La création de demi-bourses par le laboratoire au lieu de bourses entière permet de demander plus aisément d'autres demi-bourses venant de l'extérieur (comme le CNRS ou SU).
Sur le long terme, il faut suivre de très près ce que l'Institut de Formation Doctoral (SU) et l'Institut des Etudes Doctorales (UPD) vont faire. Pour le moment, le nombre de thèse attribué à chaque labo suit un algorithme prenant en compte le nombre d'HDR actifs (i.e. ayant encadré un étudiant dont la défense a eu lieu il y a moins de 3 ans) du même laboratoire.
Comment faire pour obtenir plus de bourses? Peut être voir comment les autres laboratoires font. Il faut faire attention aux biais puisque toutes les bourses ne viennent pas de Step'up: par exemple l'APC a accès à des bourses CNES.
La question de quitter Step'up et de rejoindre PIF a été abordée: il faut faire attention de ne pas devenir marginaux et de bien comprendre comment la répartition des bourses dans cette école est faite. Aussi, il y a quelques années PIF avait dit non.
Perspectives de collaborations sur le Master SU-UPD
Un M1 de physique commun SU-UPD en anglais va voir le jour en 2019-2020. L'objectif affiché est d'attirer des étudiants étrangers. Nous avons raté cette information, la décision semble avoir été prise sans nous "de façon obscure" (cette proposition aurait été faite il y a 18 mois environ sans contact avec des enseignants du LPNHE). Après proposition par des enseignants du LPNHE, un cours de physique subatomique au S2 serait proposé en option (confirmé par SU). Il est remarqué que les étudiants ne prenant pas cette option auraient des difficultés s'ils choisissent de faire NPAC. Il faut aussi faire attention à ce que les bons étudiants du M1 de SU ne partent pas dans ce master au risque de détériorer le niveau de ce master qui fonctionne bien.
La question des financements et l'hébergement des étudiants étrangers a été soulevée. Les IDEX pourraient financer ce master.
Engagement dans les instances universitaires
Il est nécessaire de s'engager dans les instances universitaires sinon les besoins du laboratoire en ressources (notamment humaines) ne seront pas remplies: il est rappelé à titre d'exemple que le nouveau poste EC de SU cette année a été obtenu après 5 ans de discussions.
Il faut avoir une stratégie (quelles instances viser? UFR, CNU, autres?) et une coordination des candidatures pour chaque instance (certaines ont des règles d'éligibilité comme des thématiques ou la parité qu'il faudra prendre en compte).
Evolution du master NPAC
Ce master fonctionne plutôt bien: beaucoup d'étudiants étrangers. Cependant les tutelles le voient comme trop classique.
Un des points forts de ce master est les stages en laboratoires d'un mois en début d'année. Cela permet aux étudiants d'expérimenter et de donner une coloration instrumentale à ce master qui reste assez théorique.
Il est noté que si les EUR prennent le dessus, il est possible que NPAC soit en danger: est ce le cas de beaucoup de masters à SU?
Il a été proposé d'inverser les cours et le stage long afin d'augmenter la durée du stage (en englobant notamment le stage initial et en remaniant les cours). Un des problèmes est qu'il y a beaucoup d'acteurs dans ce master et cela nécessitera une grande coordination (surtout si des enseignements sont retirés). Un stage plus long nécessite des fonds plus importants à dédier au sein des laboratoires.
Il est nécessaire de rester au plus proche de l'organisation de ce master (beaucoup d'universités impliquées P6, P7, P11) afin de ne pas devenir marginal.
Valorisation des encadrements
L'encadrement des stages par les EC est valorisé par SU car il est inclus dans le nombre d'heures enseignées. L'UPD doit aussi passer à ce système.
La question de la difficulté d'encadrer des thèses par les EC a été posée (remarquons que cette question est commune à d'autres groupes de travail): l'enseignant chercheur ne peut consacrer qu'une partie de son temps à la recherche.
Le laboratoire pourrait envisager une politique de soutien des EC dans leur recherche avec une favorisation lors de l'attribution des bourses de thèse. Permettre aux EC du laboratoire de plus contribuer à la recherche au sein du laboratoire semble bénéfique pour le laboratoire.
Organisation des stages de M1
Les stages de M1 débutent souvent en avril et dure 7 semaines (environ).
A cause des jours de vacances (mois de mai) au milieu du stage, le temps réel est souvent plus faible rendant ce stage bien pour la découverte mais moins bien pour faire de la recherche. Pourrait on payer des stages plus longs?
Il est à noter qu'au delà de 8 semaines de stages, il faut payer l'étudiant sur toute la durée du stage, rendant les stages plus longs relativement prohibitifs.
Il est aussi attendu que les étudiants ne prennent pas de vacances durant ce temps donc le temps réel du stage est plutôt de 6 semaines (pour un stage de 7).
Il est possible de payer ces stages grâce aux ANR, c'est différent pour les ERC.
Pour les stages dans les services techniques, le laboratoire a un budget spécifique.
Une idée afin de rendre ces stages plus utiles serait de découper des stages longs (de niveau M2) en taches plus petites qu'un M1 pourrait travailler. Il faut noter cependant que cela étale les durées de réalisation du projet initial.
Labex ILP
Le labex Institut Lagrange de Paris a été renouvelé, mais la priorité est mise sur le recrutement de post-docs (et non d'étudiants en thèse): avant, il y avait une bourse par an par laboratoire.
Nous aurons plus d'informations par Antoine après le 20 décembre.
EUR
Plusieurs Ecoles Universitaires de Recherche ont été proposées: 1 par SU et 2 par UPD. Au niveau national, aucune portant sur une thématique de physique n'a été proposée. Il ne semble pas y avoir de stratégie commune ce qui est inquiétant.
Il est rappelé que les EUR ne sont pas de nouvelles sources de financements mais sont adossées aux IDEX avec pour objectif initial de rapprocher les laboratoires des enseignements (en suivant un modèle de Graduate School).
Un plan sur les prochaines années doit être développé afin de ne pas être mis en marge.